Objet de l’Association : (Article 2 des statuts)
La CSF a pour but d’assurer, au point de vue matériel et moral, la défense et la représentation des intérêts généraux des familles, quelle que soit leur situation juridique, en particulier en leur qualité d’usagers, notamment de locataires ou accédants à la propriété et de consommateurs de biens et services. Elle a aussi pour objet l’étude des diverses questions et la coordination des diverses activités ou réalisations qui relèvent du domaine social et familial. Elle agit pour la protection et l’amélioration de l’environnement, de la nature et du cadre de vie. Dans ce cadre, la CSF peut être amenée à conclure des partenariats afin de proposer des services répondant à ces objectifs.
« Dans le contexte des années de guerre et d’après-guerre, s’ébauche l’histoire de la Confédération Syndicale des Familles ».
Face aux difficultés de la vie quotidienne, des hommes et des femmes décident de créer une nouvelle forme de solidarité et de groupement.
Créée en 1946, la CSF est une association à but non lucratif, agréée depuis 1974, association de consommateurs, de locataires et de protection de l’environnement.
Dans les années 1970, son action et son implication dans les dossiers de consommation portent sur l’adoption de textes de lois sur le démarchage à domicile (affaire Marlinge) et sur le crédit.
Dans les années 1990, elle s’engage clairement en faveur des lois sur le surendettement, contre les exclusions et sur les crédits immobiliers dans le cadre d’investissements locatifs (loi Besson).
D’autre part, la CSF n’a cessé depuis trente ans de mener des actions visant à réduire le coût de la scolarité. C’est sous son impulsion qu’a été créée l’Allocation de rentrée scolaire (ARS) dans les années 1970…
Vous trouverez un historique plus détaillé sur le site national de la CSF.
À Soissons aussi, tout a commencé par la solidarité
La section de Soissons de la Confédération Syndicale des Familles est créée le 21 juillet 1958.
Elle porte alors le nom d’Association Syndicale des Familles populaires du Soissonnais. Elle gère un service de machines à laver. Les machines « tournent » dans les quartiers pour permettre aux mamans, qui n’ont pas d’autre moyen, de faire leur lessive pour un coût modique. Des militants revendiquent l’amélioration de la vie des familles populaires… C’est la création du Service d’Aide Familiale Populaire. C’est la prise de conscience et la dénonciation de la situation des familles ouvrières dans les cités provisoires (12 à 14 personnes dans 3 pièces – 4 bornes fontaines pour 150 familles dans la cité St Crépin).
C’est l’ouverture d’un groupement d’achats pour pallier la situation difficile des familles.
De 1960 à 1970, l’action familiale se développe…
La CSF s’est toujours battue avec et pour la population. Lorsque le service de machines à laver est devenu inutile, la CSF a continué ses actions. Reconnue pour son travail, après bien des démarches, la CSF obtient un local à la maison des Syndicats.
- Des permanences sont mises en place pour que les usagers puissent soumettre leurs problèmes à la CSF et qu’ensemble, ils tentent de les résoudre :
- Des réunions d’information sur les grands problèmes qui préoccupent les familles (Allocations familiales, Allocation Logement, Sécurité Sociale, Logement et HLM, bulletin de paie sans les heures supplémentaires majorées…) sont organisées.
- Des actions de défense des locataires sont menées (une masure menaçant de s’écrouler, relogement d’une famille de 7 personnes qui depuis plusieurs mois vivait dans une camionnette…).
- Une Association de Parents d’élèves dans un quartier de Soissons se créée.
- La CSF s’allie également à la municipalité pour l’aménagement du carrefour St Crépin et pour l’obtention d’une levée ou deux de plus par jour des boîtes postales en périphérie.
- La mise en place d’un groupe de parole a permis aux mamans de se rencontrer pour parler de problèmes du quotidien (problèmes scolaires, sécurité sociale, consommation…).
La CSF participe à la création d’un comité de défense de l’emploi : elle est présente à la création d’un foyer des travailleurs migrants et d’une maison familiale de vacances pour les familles les plus modestes. Elle mène également l’action contre la fermeture de l’usine GRG et contre celle du centre de guidance.